19, Fév 2023
10 conseils pour choisir un nom de domaine

Le choix du nom de domaine peut souvent se révéler être un casse tête… Car le nom de domaine que vous souhaitiez acheter n’est plus disponible, que vous avez du mal à choisir parmi les extensions (.com, .fr, .net…) disponibles, ou encore parce qu’il est trop long… Pas de panique, nous avons tous déjà vécu cette situation. Cet article vous apporte 10 conseils pour bien choisir votre nom de domaine… Allez c’est parti !

Conseil n°1 : prenez le temps de la réflexion

On a très vite tendance à vouloir réserver un nom de domaine à la va vite. Si cela vous est déjà arrivé, vous avez certainement pu ressentir quelques remords quant à l’achat impulsif de votre nom de domaine. Le nom de domaine est trop vague, il ne reflète pas vraiment l’activité, ou encore il est trop compliqué à prononcer. Prenez le temps de bien choisir le bon terme… en effet le nom de domaine est un enjeu d’avenir pour votre activité.

Pour cela rien de plus simple, prenez une feuille et un stylo, ou ouvrez une feuille Excel, et listez les différents termes qui ont attrait à votre activité. Listez ensuite les termes (mots-clés) utilisés pour votre désigner votre marque ou activité. Etablissez ensuite un top 5 de toutes ces idées.

Vous n’avez pas le temps de vous creuser la tête, et vous devez trouver un nom de domaine rapidement ? Ne vous inquiétez pas, votre nom de domaine acheté dans la précipitation peut facilement être remplacés ou redirigés vers un autre nom de domaine.

Conseil n°2 : optez pour un nom de domaine qui reflète votre marque ou votre activité

La première possibilité est d’opter pour un nom de domaine qui reprend votre marque ou le nom de votre entreprise. Cela est intéressant surtout si votre marque est connue auprès de votre public et que votre marque est simple à épeler (cela devrait être le cas si vous avez bien choisi le nom de votre marque au préalable…). Voici quelques exemples parmi mes clients : chauffinsa.com, clt-chape.fr, kosmeal.fr, krekels.fr …

La deuxième possibilité est de choisir un nom de domaine qui reflète votre activité, grâce à des mots-clés. Ces mots clés peuvent être liés à votre métier, mais aussi à votre localisation. Il est important de choisir un ou plusieurs mots-clés forts et directement compréhensibles. Voici quelques exemples parmi mes clients : restaurant-sarrebourg.fr, avocat-sarrebourg.fr, immo54.com … 

Conseil n°3 : choisissez l’extension idéale pour votre nom de domaine

Il existe plusieurs milliers d’extensions disponibles. Les plus connues sont bien sûr .com, .fr pour la France, .be pour la Belgique, .ch pour la Suisse… mais il existe également des extensions axées « activité » comme : .boutique, .tech, .sport, .immo, .finance, .spa, .expert, .luxe… ou encore géographiques .alsace, .paris, .corsica, .re (La Réunion), .bzh (Bretagne).

Par ordre de priorité, il est bien sûr un réflexe de vérifier si le .com est disponible. Pourquoi ? Car le .com est l’extension générique par excellence, et qu’il sera très certainement plus facile à retenir qu’un domaine en .xyz. Si le .com n’est pas disponible, reportez-vous sur le .fr ou le .net.

Si votre activité se limite à la France, évitez des extensions géographiques qui ne reflètent pas votre localisation française comme le .de (Allemagne), le .be (Belgique), le .it (Italie)… 

Une alternative intéressante réside aussi dans des extensions comme le .pro ou le .biz si votre activité s’adresse à des professionnels. Pour les sociétés il est aussi possible 

Si votre activité touche la vidéo, le .tv peut être une bonne idée.

Conseil n°4 : trop de mots-clés, tue le mot-clé

L’avantage du mot-clé est de permettre à l’utilisateur de directement comprendre l’activité. Il est également un élément déterminant du référencement. Mais attention … !

On a trop tendance à suroptimiser les éléments liés au référencement, et cela peut passer aussi par le nom de domaine. 

Suroptimiser est une erreur, d’une part pour Google qui repérera rapidement la chose. D’autre part, cela peut considérablement nuire à l’image de votre marque, il sera en effet beaucoup plus compliqué de retenir votre marque (ex : vetement-confortable-garcon-et-fille.com). Enfin, votre nom de domaine souffrira d’un manque d’originalité. 

Enfin, l’utilisation de plusieurs mots-clés risque de vous enfermer dans une thématique très ciblée. Si votre activité change en cours de route, vous serez probablement obligé de changer de nom de domaine.

Conseil n°5 : votre nom de domaine doit être court, facile à prononcer, épeler et mémoriser

Ça coule de source me direz-vous, mais trouver un nom de domaine simple à écrire, prononcer, épeler et mémoriser, n’est pas une mince affaire.

La première des choses est d’éviter les noms de domaine à rallonge (ex : pharmacie-nouvelle-de-gif-sur-yvette.com… peut mieux faire !). L’idéal est d’avoir un maximum de 20 caractères. Plus c’est long à taper, plus c’est long à retenir et surtout à épeler.

On l’oublie souvent trop, mais attention également à la prononciation, gare aux lettres muettes, notamment pour les mots-clés au pluriel en français.

De même éviter tout accent ou caractère spécial. Il est en effet tout à fait possible d’insérer des accents mais nous vous le déconseillons, sauf si vous souhaitez vous positionner sur un mot clé fortement concurrentiel. 

Conseil n°6 : référez-vous aux noms disponibles sur le réseaux sociaux

Si vous souhaitez en parallèle de votre site vous développer sur les réseaux sociaux, il faudra également vérifier que votre nom ne soit pas déjà utilisé sur les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram ou encore Twitter, qui sont les réseaux favoris des marques.

Conseil n°7 : consultez la base de données marque de l’INPI

Les noms de domaine n’échappent pas au droit des marques. On entend souvent le phrase « premier arrivé, premier servi » pour les noms de domaine… mais ce n’est pas aussi simple pour le droit. Pour éviter les impairs concernant le droit de propriété des marques il est nécessaire de s’assurer que votre nom de domaine ne fasse pas référence directement à une marque.

Un outil simple : la base de données marque de l’INPI, le moteur de recherche vous permet de vérifier rapidement l’existence d’une marque.vous pouvez

Pour l’étranger, vous pouvez consulter les bases de l’EUIPO pour l’Europe ou de l’OMPI (WIPO) pour le niveau international.

Conseil n°8 : protégez-vous !

Conseil d’une importance stratégique, il est important de protéger votre marque et votre nom de domaine.

Ainsi lors d’une création d’entreprise, avant tout dépôt de marque, nous vous conseillons de déposer votre ou vos noms de domaine. En effet, après le publication du dépôt de votre marque à l’INPI, une personne mal intentionnée pourrait déposer votre nom de marque à votre place (et vous réclamer de l’argent pour que vous puissiez le racheter), il s’agit d’une pratique courant appelée « cybersaquatting ». 

Par ailleurs, il est important de déposer quelques extensions stratégiques, si vous le pouvez, idéalement le .com, le .fr, le .net, éventuellement le .eu ou le .info… ou des noms de domaines géographiques si vous envisagez de développer votre activité à l’étranger comme le .it pour l’Italie, le .es pour l’Espagne, le .de pour l’Allemagne, le .be pour la Belgique, etc.

Conseil n° 9 : optez pour un nom de domaine mobile friendly

 

Conseil n° 10 : Intéressez-vous aux noms de domaine expirés ou en vente

Si le nom de domaine de vos rêves est déjà pris, il est peut être en vente ? En effet, des millions de noms de domaine sont en vente auprès de courtiers ou en vente directe auprès du propriétaire (c’est plus rare).

Il existe de multiples plateformes qui proposent ce type de services. Voici une liste de quelques plateformes :

  • sedo.com
  • GoDaddy.com 

Enfin, vous pouvez également faire de la veille pour de futurs noms de domaine qui vont retomber dans le domaine public et être à nouveau disponible à l’achat dans des conditions tarifaires « classiques ».

 

Vous l’avez compris l’extension doit aussi refléter votre localisation et votre activité.

 

https://www.presse-citron.net/les-30-pires-noms-de-domaine-du-monde-mais-ils-ne-lont-pas-fait-expres/ 

 

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